"... Seigneur, prenez piti du chr tien qui doute, de l'incr dule qui voudrait croire, du for at de la vie qui s'embarque seul, dans la nuit, sous un firmament que n' clairent plus les consolants fanaux du vieil espoir
Voil bien le cri de d tresse de la pauvre me abandonn e elle-m me et qui se tourne vers le ciel par une sorte de mouvement instinctif, parce qu'elle a exp riment qu'il n'y avait plus aucune mis ricorde ni aucune compassion pour elle sur la terre. D j dans Vau-l'eau, Folantin, au beau milieu de son d sarroi, constatait que ceux-l sont heureux qui acceptent comme une preuve passag re toutes les traverses, toutes les souffrances, toutes les afflictions de la vie pr sente . Mais il exprimait ainsi, sans s'y attarder, un regret tr s vague de n'avoir pas la Foi; et s'il est int ressant de savoir qu'avant sa conversion Huysmans r de aux alentours de l' glise et voudrait avoir la force d'en franchir le seuil, afin d' chapper aux mis res qui l'oppriment; il importe de retenir ce fait d'un homme notoirement incr dule qui supplie Dieu d'avoir piti de lui. La forme m me de sa pri re marque le d sir qu'il a de ne plus se d battre dans les t n bres o il g mit; elle est une obs cration directe, un sanglot de douleur, l'appel d sesp r d'un enfant perdu, qui jette aux chos le nom de sa m re..."