... L'h tel des Gautripon, qui recevait tous les mercredis, tait cit comme un des plus vastes et des plus somptueux de l'avenue des Champs- lys es. Le suisse et le premier palefrenier se partageaient vingt louis par semaine, rien qu' montrer les curies et les mangeoires de marbre blanc. On lisait dans le Guide de l' tranger que tel jour, telle heure, les Anglais pouvaient voir la galerie de tableaux, et notamment l'incomparable Passion d'Albert D rer. Mme Gautripon allait aux courses en voiture de gala, comme une reine; elle achetait les chevaux que l'imp ratrice avait trouv s trop chers. Ses meraudes jouissaient d'une r putation europ enne depuis l'exposition de Londres, o Webster et Samson les avaient tal es dans une vitrine part, entre deux policemen. Le train de cette maison bourgeoise repr sentait au bas prix cent mille francs par mois. Un seul d tail vous permettra de mesurer la prodigalit gautriponne: les enfants avaient chacun son service et ses quipages; or l'a n marchait sur sept ans et le plus jeune tait g de dix-huit mois...