" Si cette proposition: Toute chose a une fin n'est qu'une g n ralisation empirique plus ou moins l gitime, il est vident qu'elle ne peut servir de principe. D s lors la question change de face. Ne sachant pas d'avance que toute chose a une fin, comment pouvons-nous savoir en particulier que telle chose est une fin ? quel signe reconnaissons-nous que quelque chose est une fin ? S'il y a un principe des causes finales, ce n'est donc pas celui qui consiste dire qu'il y a des fins, mais celui qui nous apprendrait quoi se reconna t une fin, et comment un but se distingue d'un r sultat. Voil le vrai probl me. Affirmer un but, c'est affirmer une certaine esp ce de cause: quelles conditions sommes-nous autoris s affirmer ce genre de cause plut t qu'un autre ? C'est ce qu'il faut chercher. L'affirmation a priori de la finalit est un pi ge de la raison paresseuse (ignava ratio). Le probl me est plus d licat, et exige de plus lentes recherches. Il sera l'objet de ce trait ...."