L' tre organis que nous observons la surface du globe ne subsiste pas seulement par la nourriture qu'il absorbe tant t sous la forme d'aliments, tant t sous la forme d'air atmosph rique; il a besoin aussi de chaleur, d' lectricit et de lumi re, qui sont comme le ressort intime et vivifiant du monde. Ses organes sont soumis la double influence d'un milieu interne repr sent par les humeurs qui baignent ses tissus, et d'un milieu externe constitu par tous les agents subtils et mobiles qui remplissent l'espace. Cette troite solidarit des tres et des milieux o ils sont plong s, trop vidente pour avoir t enti rement m connue, mais trop complexe pour tre analys e par une science rudimentaire, a t soumise de nos jours un examen p n trant et m thodique dont les r sultats pr sentent un int r t consid rable. La lumi re en particulier joue dans cet ensemble un r le digne d' tre approfondi. Soit que l'on consid re l'existence organique son degr le plus simple et dans son expression la plus infime, soit qu'on l'envisage dans ses fonctions les plus lev es, l'influence de la lumi re y appara t dans des rapports aussi singuliers qu'impr vus. Les belles formes comme les intenses couleurs, les harmonies cach es de la vie comme ses floraisons clatantes, ont une myst rieuse parent avec cette vapeur d'or que le soleil projette sur le monde...