Introduction ON CONNA T un peu plus d'une centaine d' l ments chimiques dont chacun est caract ris par des propri t s particuli res. On peut n anmoins les grouper en deux grandes cat gories: les m taux et les non-m taux. Ces derniers eux-m mes se partagent en gaz inertes, en metallo des et en l ments dont les propri t s sont interm diaires entre celles des m taux et des metallo des. Un examen plus approfondi a r v l , d s le d but du 19e si cle, l'existence de familles: celles des m taux alcalins, des m taux alcalinos terreux, des m tallo des halog nes, des terres rares, etc. Apres plusieurs essais infructueux de la part de chimistes comme Dbereiner, Newlands et autres, le chimiste russe Dimitri Ivanovitch Mendeleev r ussit, en 1869, en tudiant les propri t s physiques et chimiques des quelque 70 l ments connus de son temps, a d couvrir des relations troites entre les propri t s des l ments lorsqu'il les disposait dans l'ordre croissant de leur masse atomique.Mendeleev remarqua le retour p riodique des propri t s chimiques, ce qui lui permit de les disposer aussi de fa on a faire ressortir les familles que ses devanciers avaient d j reconnues. Le tableau p riodique, remanie a maintes reprises depuis que Mendeleev l'a dresse pour la premi re fois, est vraiment une classification naturelle des l ments chimiques. Il s'est toujours merveilleusement pr te a toutes les modifications rendues n cessaires par le progr s de la physique et de la chimie. Vous trouverez dans les pages qui suivent deux versions qui vous paraitront fort diff rentes de ce tableau p riodique. En fait le second tableau fournit les m mes renseignements que le premier, mais en insistant davantage sur certains points diff rents. Dans les deux tableaux, chaque l ment est repr sent par son symbole chimique. Ainsi, H repr sent l'hydrog ne; He, l'h lium; Li, le lithium. Le petit chiffre au dessus du symbole repr sente le nombre atomique de l' l ment; ceux qui sont a cote du symbole donnent son poids atomique.. Dans les pages qui suivent se trouve la version longue du tableau dont la version Courte plus loin. Dans les deux, les l ments sont dispos s dans l'ordre croissant de leur nombre atomique. Chaque tableau peut paraitre, premi re vue, un ensemble d concertant de symboles, de nombres et de noms g n riques. Il nous sera plus facile de comprendre le tableau si nous n'en tudions d'abord qu'une petite partie. N gligeons pour le moment les deux premiers l ments, l'hydrog ne et l'h lium. Voici les seize suivants dans l'ordre: Ces seize l ments commencent avec le lithium, m tal actif et l ger. Les trois l ments suivants, le b ryllium, Be, le bore, B et le carbone, C, sont tous solides et voient leurs propri t s m talliques diminuer progressivement: le carbone est un l ment non m tallique. Puis nous rencontrons les metallo des: l'azote, N, l'oxyg ne, O et le fluor, F, qui est un l ment gazeux, tr s r actif; enfin, nous arrivons au n on, qui est un gaz inerte.
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