Il y avait deux mois que j'avais r solu de devenir un homme. J' tais parti avec mon chien et mon fusil vers la for t. J'avais beaucoup souffert dans les villes. Des amis m'avaient reni ; j'avais t spoli de mes biens; il ne m' tait rest qu'un vieux logis d labr dans cette contr e de marais et de bois. Moi-m me, en ce temps je n'avais encore qu'une conscience mal veill e. Mes malheurs taient n s en partie de mes fautes. Je ne commen ai vivre et penser avec mes propres forces qu' partir du moment o je fus rendu la pauvret et la nature...